
23 juillet 2025 en salle | 1h 55min | Fantastique, Action
De Matt Shakman
Par Josh Friedman, Jeff Kaplan
Avec Pedro Pascal, Vanessa Kirby, Joseph Quinn
Synopsis :
Avec pour toile de fond un monde rétro-futuriste inspiré des années 1960, “ Les 4 Fantastiques : Premiers pas ” de Marvel Studios présente la première Famille Marvel : Reed Richards/M. Fantastique, Sue Storm/La Femme Invisible, Johnny Storm/La Torche Humaine et Ben Grimm/La Chose alors qu'ils affrontent leur plus grand défi.
Critique du film :
Avec Les 4 Fantastiques, Marvel réussit un pari inattendu : renouer avec la sincérité de ses débuts. Comme Thunderbolts avant lui, le film trace une inflexion, celle d’un studio décidé à retrouver l’âme de ses grandes heures. Le souffle des années 2000 refait surface, quand les super-héros savaient encore conjuguer naïveté et grandeur, avant d’être engloutis sous l’ironie et les clins d’œil à répétition.
Ce renouveau s’appuie sur un rétrofuturisme assumé. L’univers n’est pas qu’un décor séduisant : il respire, il bruisse, il raconte. À la manière de Fallout, chaque détail de ce monde dystopique semble pensé pour refléter nos inquiétudes les plus actuelles. Dans ce chaos, la figure du sauveur reprend une place légitime, portée par le culte du héros que Marvel avait trop souvent relégué au second plan.
La distribution confirme cette volonté de sérieux retrouvé. Vanessa Kirby, magnétique, incarne Jane Storm avec une élégance pleine de retenue. Pedro Pascal, en M. Fantastique, impose un flegme presque déconcertant, une gravité qui redonne au personnage une densité inattendue. Leur duo sonne juste, loin des performances surjouées qu’Hollywood nous sert trop souvent.
Le film ose aussi flirter avec la science, en s’inspirant de l’approche cinématographique de Nolan sur les trous de vers. L’idée ne se contente pas d’habiller le récit : elle lui donne une assise crédible, qui ancre l’aventure dans quelque chose de tangible. Enfin un Marvel qui prend la peine d’imaginer son univers au lieu de le noyer dans des artifices.
Enfin, la musique de Michael Giacchino, révélé au grand public avec Lost en 2005, enveloppe le film d’une partition puissante et nostalgique. Ses thèmes résonnent comme un écho aux premiers Marvel et rappellent que, quand il veut, le studio sait encore faire vibrer une salle.
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